mercredi 7 mars 2018

Cuando la energía eólica se hace a la mar



El 13 de octubre, por primera vez un aerogenerador off-shore ha sido inaugurado en Francia. El proyecto se llama Floatgen y es el resultado de la colaboración de empresas e instituciones tan variadas como la start-up del sur de Francia Ideol, la gigantesca empresa Bouygues Obras Públicas, o la escuela de ingeniería Centrale Nantes.
 Durante las próximas semanas, el aerogenerador va a ser transportado a su lugar de prueba, a 22 kilómetros de El Croizic, donde permanecerá por dos años. El generador fue creado por el primer constructor mundial, Vestas, y tiene una potencia de 2 megavatios. El aerogenerador ha costado 25 millones de euros, incluidos 10 millones aportados por la Unión Europea.
El mástil mide 60 metros de altura, y el rotor 80 metros de diámetro. Están instalados sobre un flotador de 4000 toneladas con forma de anillo cuadrado, de 36 metros de ancho, que está fabricado con concreto hueco. Este flotador está hecho a partir de una tecnología muy conocida por Bouygues. Nicolas Jestin, un ingeniero de Bouygues, nos dice al respecto: “Las paredes tienen 35 centímetros de espesor y protegen el hierro del agua del mar que es corrosiva. (…) Tenemos una plataforma en un sitio petrolero off-shore en África que funciona desde hace 20 años, sin deterioro de las paredes.” Este flotador es anclado al fondo por seis filas de nylon de alta resistencia.
Este sistema de flotación, que constituye una alternativa a los aerogeneradores off-shore plantados en el suelo, pueden ser instalados a una profundidad más grande que cincuenta metros. Allí, el impacto visual y los conflictos sobre la utilización del espacio marítimo son reducidos. Además, el viento es más fuerte y regular, por lo que el generador produce por más tiempo, un 55% frente al 40% producido por los modelos fijos en el mar, y al 20% o 30% que generan los modelos instalados en tierra firme.
Una ventaja adicional es que no necesita trabajos importantes en el mar, pues todos los elementos son ensamblados en el puerto, después de ser remolcados al sitio.
Existe otro prototipo formado por un mástil de 208 metros, que comprende una parte de 100 metros sumergidos para asegurar su flotación, además de un rotor de 85 metros de diámetro. Este prototipo fue desarrollado por Statoil, un grupo petrolero noruego. Un parque eólico formado por estos aerogeneradores ha empezado a producir energía a 25 kilómetros de las costas escocesas del Aberdeenshire, desde fines de octubre 2017. Con una capacidad de 30 megavatios horas, puede suministrar energía a 20.000 hogares.
Comparada con Noruega, Francia llega tarde, aunque tiene un potencial excepcional, con 11 millones de kilómetros cuadrados de espacio oceánico bajo su jurisdicción. De entre los 3600 aerogeneradores off-shore en el mundo, ninguno ha sido instalado en Francia. El problema proviene de demandas jurídicas que se oponen a este proyecto. Sin embargo, cuatro parques financiados por EDF Energies nouvelles, Engie, Eolfi y Quadran, deben surgir en 2021. Incluye a tres parques en el Mediterráneo (frente a Leucate, Gruissan y Fos-sur-Mer), y uno en el Océano Atlántico (al lado de la isla de Groix), que producen un total de 24 megavatios. Por ejemplo, el parque frente a Gruissan, que se llama Eolmed debe empezar a ser construido en 2019, para generar 6 megavatios en 2021. El parque cubrirá 5 a 7 kilómetros cuadrados, y estará situado a 15 kilómetros de las costas y será el segundo parque mundial tras el de Statoil.
El potencial de Francia es evaluado en 6000 gigavatios, el equivalente a 3,6 nuevos reactores nucleares. Además, el Instituto americano Carnegie sostiene que los parques eólicos podrían atender las necesidades energéticas de los Estados Unidos y de Europa.

Camille Chadian & Capucine Cauzac

Fuentas :







 

jeudi 19 janvier 2017

En une année, la disparation des forêts en Amazonie a augmenté de 29%


Cette année, le Brésil a perdu plus de 7000 kilomètres carrés de couvert forestier. Un tel taux de dévastation n’avait jamais été atteint depuis 2010.

L’Amazonie recouvre une superficie de plus de 6,5 millions de kilomètres carrés dans la partie nord de l'Amérique du Sud, en passant par neuf pays: le Brésil, le Venezuela, la Colombie, le Pérou, la Bolivie, l'Equateur, le Surinam, la Guyane et de la Guyane française. La disparition de ses forêts est l'un des principaux problèmes environnementaux du monde actuel, en raison de son fort impact sur l'environnement. En effet, cette déforestation entraîne l'extinction d’espèces végétales et animales, ce qui porte un préjudice irréparable à l'écosystème amazonien.

Le Brésil possède la plus grande superficie de la forêt amazonienne, soit environ 85%. Bien que la forêt amazonienne brésilienne soit le biome le plus préservé au Brésil, les taux de débroussaillement sont alarmants. On a estimé que 10% à 30% de la surface couverte par la forêt avait déjà été effacés. Selon IBGE (Institut brésilien de géographie et de statistique), entre les années 1997 à 2013 ont été détruits environ 248 kilomètres carrés de la forêt au Brésil.

IBGE: 15% da Floresta Amazônica já foi derrubadaD’août 2015 à juillet de cette année, une superficie de 7989 km² a été retirée du couvert forestier pour cultiver d’autres types d’espèces, soit une taille cinq fois plus grande que la mégalopole de São Paulo. Le chiffre de 7000 kilomètres carrés dévasté est le plus important depuis 2010. Dans l'enquête précédente, remontant à 2014-2015, 6207 kilomètres carrés « seulement » avaient été dévastés. 

Cependant, diverses mesures ont été prises pour éviter le pire et préserver la richesse fournie par l’Amazonie. Des ONGs comme Greenpeace, SOS Forêt Atlantique, WWF, IPAM (Institute de recherche de l’Amazonie) et plusieurs autres, ont effectué des campagnes et des études dans le but de promouvoir et de faciliter le développement durable et la récupération des zones dégradées de l'Amazonie au Brésil.

En ce qui concerne les initiatives gouvernementales, 19 440 402 hectares ont été converties en unités de conservation (UC) en Amazonie de 2002 à 2006, celles-ci totalisant désormais 49 921 322 hectares, ou 9,98% du territoire. Il y a aussi 8 440 914 hectares de Flonas (Forêts Nationales) créés par le SNUC (Système National d’Unités de Conservation de la Nature) dans les territoires autochtones, des zones qui envisagent visent à la protection et l’utilisation durable des végétations naturelles. Un autre projet visant à la consolidation des unités de conservation de l'Amazonie est le projet ARPA (Amazon aires protégées) qui espère atteindre un total de 60 millions d’hectares de UC jusqu'en 2018 et a le soutien financier des institutions comme la Banque mondiale et WWF.

Malgré tous ces investissements, les taux de déboisement sont énormes et continuent à augmenter, ce qui met en danger la biodiversité de toute la planète. Il semble donc nécessaire non seulement de créer ces zones de protection, mais aussi d’éveiller la conscience globale de préservation environnementale.

Lauryanne LEMOS et Pedro CASTANHEIRA


Sources : 

http://g1.globo.com/natureza/noticia/em-um-ano-desmatamento-na-amazonia-cresce-29-diz-inpe.ghtml

HTTP://WWW.PENSAMENTOVERDE.COM.BR/AMAZONIA/CONHECA-PRINCIPAIS-CONSEQUENCIAS-DESMATAMENTO-AMAZONIA/

HTTP://WWW.SUAPESQUISA.COM/GEOGRAFIA/DESMATAMENTO_FLORESTA_AMAZONICA.HTM

HTTP://WWW.INFOESCOLA.COM/GEOGRAFIA/DESMATAMENTO-DA-AMAZONIA/

HTTP://ALUNOSONLINE.UOL.COM.BR/GEOGRAFIA/DESMATAMENTO-NA-FLORESTA-AMAZONICA-BRASILEIRA.HTML

lundi 2 janvier 2017

La girafe sur liste rouge

La girafe sur liste rouge

Par Victor LAFONT et Rosanna MANIGLIO


Le 8 Décembre 2016, l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a déclaré que le plus grand mammifère terrestre du monde était en voie de disparition.

La girafe vit dans la savane africaine. On la trouve du Tchad jusqu'en Afrique du Sud, mais c'est principalement au Kenya, en Tanzanie, au Botswana et au Niger que l'on rencontre des troupeaux de girafes.



Au cours de la 13ème Conférence sur la Diversité Biologique, à Cancun au Mexique, l’UICN a fait entrer la girafe dans sa liste rouge. L’espèce est ainsi passée de la catégorie « préoccupation mineure », indiquant une population répandue et abondante, à la catégorie « vulnérable », autrement dit « menacée d’extinction ». Cette réévaluation s’explique par une rapide et forte diminution du nombre d’individus : en 30 ans, la population mondiale de girafes a chuté de près de 40%, passant de 157.000 individus à 97.500.

Les causes de ce déclin dramatique sont nombreuses et ont pour unique responsable l'homme. La forte croissance démographique africaine conduit à l'intensification de l'agriculture et à la construction de nouvelles exploitations minières qui participent à la destruction des grandes plaines. L’habitat de la girafe ainsi exploité, les troupeaux se retrouvent séparés et isolés. Les animaux adultes se reproduisent moins et la nourriture, devenue rare, ne suffit pas à nourrir les petits.

Les girafes sont également victimes du braconnage. Bien que protégées dans plusieurs pays, elles sont illégalement chassées pour leur viande et leur peau. Enfin, les guerres civiles qui ravagent le Nord du Kenya, la Somalie, l'Ethiopie ou encore le Soudan du Sud contribuent à décimer les populations de girafes, soit parce qu'elles meurent comme victimes collatérales, soit parce que les civils affamés finissent par s'en nourrir.

Mais tout n'est cependant pas perdu. Les scientifiques estiment qu’en menant une politique active de conservation, les girafes peuvent encore être sauvées. D’ailleurs, certains pays ont décidé de réagir. Le Niger abritait la dernière colonie de girafes d'Afrique de l'Ouest et grâce à tous les efforts déployés par le gouvernement pour protéger les girafes, leur nombre est passé de 50 en 1996 à 310 aujourd’hui. Pour y parvenir le gouvernement s'est employé dans une vaste campagne de sensibilisation de la population et a financé les cultures des habitants environnants. Le résultat est tel que le pays est en train de négocier pour exporter ses girafes dans les contrées voisines.
La préservation de l’espèce pourrait aussi résider dans les réserves naturelles. Ainsi, l’Afrique du Sud a su maintenir sa population de girafes grâce à une bonne gestion de ses réserves. La possibilité de se déplacer à travers de grandes étendues et à travers plusieurs zones de conservation a permis aux individus de se reproduire plus facilement.

Mais ces belles réussites ne doivent pas être les seules. D'après le Fonds Mondial pour la Nature le temps presse et c’est maintenant qu’il faut agir pour éviter que la girafe ne rejoigne la liste des 23.000 espèces présentant un risque d’extinction sévère.





vendredi 16 décembre 2016

Dictyota pinnatifida, un danger pour la vie maritime et côtière de Gibraltar ?


Marine Duvivier-Bouclet & Chloé Tournier


Les plages du nord de Ceuta dans le golfe de Gibraltar se sont vues envahir cet été par une nouvelle espèce : Dictyota pinnatifida, également présente à Estepona et Barbate. Depuis l'automne dernier, cette plante marine est apparue dans la région, mais ce n'est que récemment qu'elle a connu une expansion phénoménale.

Dictyota pinnatifida

Qui aurait cru qu’un végétal puisse affecter tout autant l’économie industrielle et touristique du littoral que le biotope côtier ?

Toute invasion fait peur et celle-ci n’échappe pas à la règle. Quand la prolifération de cette plante aquatique a été mise en évidence, de nombreux acteurs locaux se sont interrogés sur les risques potentiels causés par l’algue. Ils ont découvert que les conséquences étaient loin d’être moindres. Ce sont avant tout la faune et la flore locale qui pâtissent de l’invasion. Dictyota pinnatifida forme sur ses territoires de conquête une couverture de verdure qui asphyxie ses comparses animaux et végétaux, tel le corail orange.

Mais réfréner cette expansion d’algues ne se restreint pas seulement à un enjeu environnemental ! Ces plantes constituent aussi un frein à l’économie côtière... Les compagnies de pêche locales voient leur productivité diminuer, leurs filets de pêche se retrouvant accrochés à la masse algale. Ce sont aussi les baigneurs qui font les frais de ce fléau local entraînant la fermeture de nombreuses plages.

Comment une simple algue peut-elle causer tant de dégâts ?

Le profil génétique de Dictyota pinnatifida est à l’étude en ce moment pour comprendre les raisons de son expansion massive et de son agressivité. Certaines espèces introduites laissent parfois leur nouvel écosystème indemne mais d'autres comme Dictyota pinnatifida, d'origine tropicale en Amérique Latine, le détruisent irrémédiablement. Un professeur de botanique marine à l'université de La Laguna (San Cristobál de La Laguna - îles Canaries) souligne que la chaleur relative de la mer Méditerranée et l'absence de prédateurs pourraient être à l'origine de la propagation de cette algue .

Quelle solutions faut-il donc adopter ?

Les administrations publiques sont loin de se laisser abattre ! Une des solutions trouvées est de créer des micro-réserves marines artificielles sur la côte pour préserver la faune et la flore locales. Le port de Ceuta accueille notamment des espèces protégées, parmi lesquelles le mollusque Patella Ferruginea. Des spécialistes ont montré que placer des piscines infralittorales entre les blocs qui servent de digues dans ce port augmente le nombre d’espèces et la biodiversité. Cela favoriserait son peuplement par certains animaux qui, sans cet environnement humide, ne survivraient pas au dessèchement.

Dictyota pinnatifida présente donc une réelle menace pour les eaux qu’elle colonise et les activités humaines alentours. Les causes de cette invasion sont encore floues mais mettre en oeuvre une solution durable est devenu une priorité pour les instances publiques car, cet été encore, près de 5000 tonneaux d’algues ont été retirés de la côte espagnole.